mercredi 20 février 2013

Peut-on dire que l'insertion des handicapés moteurs est totale ?

Ce blog a été réalisé dans le cadre de TPE, nous avons choisi comme thème le handicap moteur, afin d'examiner de quelle façon les personnes victimes d'un handicap moteur,sont acceptées au sein de la société. Notre blog sera constitué de plusieurs parties :
I- Les différentes lois
II- Le lycée, les communes, les commerces, l'application des lois
III- Témoignages d'Anthony et Violaine
IV - L'aide à domicile, l'assistance amimale
V- Résultats à nos questionnaires réalisé dans notre établissement scolaire

Premièrement, nous aborderons les différentes lois mises en place ou qui vont être mises en place dans le futur pour faire changer le regard sur les personnes handicapées et faciliter leur vie quotidienne. Ensuite, nous verrons comment les lycées, les communes et les commerces ont dû s'adapter aux lois et mettre en place des moyens pour rendre accessibles leurs bâtiments. Nous suivrons les témoignages de Violaine et Anthony qui en sont,ou en ont été les victimes. Nous découvrirons l’existence de différentes aides,que ce soit à domicile ou dans la vie de tous les jours, et pour finir nous analyserons les résultats à nos questionnaires, menés dans notre école.

Les lois :



Il existe désormais en France quelques lois permettant  l’intégration plus facile des personnes ayant un handicap moteur, celle de 1957  introduit la notion de travailleur handicapé. On remarque tout de même que 20% des entreprises privées de plus de 20 salariés n'employaient, en 2010, aucun travailleur ayant un handicap, alors que les entreprises ayant au minimum 20 salariés doivent normalement embaucher 6% de travailleurs handicapés. C'est la loi de 1987 qui signale cette inégalité. Celle de 2005 a été mise en place pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Et désormais celle de 2015 qui obligera tous les lieux publics à être accessibles à tous, personnes handicapées ou non. 

Activité sportive

Nos trois communes respectives ne disposent pas d'associations sportives destinées aux personnes ayant un handicap moteur. Néanmoins il en existe quelques unes pour pratiquer du basket, du football etc, mais plutôt dans les grandes villes. Pour cela,des fauteuils adaptés existent afin de faciliter la pratique d'une activité sportive.En effet, ceux-ci ont été modifiés. Par exemple l'assise est plus petite, les pneus sont adaptés, les accoudoirs sont eux modifiés en fonction du sport pratiqué ect.


Exemple de fauteuil roulant pour pratiquer du basket.


Les transports en communs

Les bus ne sont pas tous adaptés aux fauteuils roulant, certains sont équipés d'une palette rétractable. Les lignes de bus, se doivent désormais d'être accessibles à tous. Quant à eux, les tramways sont incontestablement les moyens de transport les plus faciles d'accès de par leur conception qui est récente. Par ailleurs, les métros de conception récente, ont pour la plupart pris en compte l'accessibilité, ils disposent aussi de la présence d'ascenseurs en libre-service et en état de fonctionnement, puisque ce sont des moyens de transports souterrains, ainsi que de trottoirs roulants. Cependant, les nouvelles lignes ne sont que trop peu nombreuses, et les anciennes lignes de métro et RER sont alors un véritable calvaire pour les personnes en fauteuil. En effet, il est difficile de trouver une station où se trouve un ascenseur, et si il y en a un il est souvent en panne, ensuite, les barrières de validation de tickets ne permettent pas le passage de personnes en fauteuil . De plus, le train est un moyen de transport actuel,étant peu adapté aux personnes en fauteuil, les problèmes supposés s'avèrent être les mêmes que ceux rencontrés dans le métro ou le RER, excepté qu'il n'y a pas de passage à franchir pour valider le billet. A l'intérieur de train, les déplacements sont eux quasiment impossibles, les toilettes sont par conséquent inaccessibles.


Palette rétractable d'un autobus de Brest.

Les communes

Toutes les communes ne sont pas adaptées aux personnes se déplaçant en fauteuil roulant, les trottoirs sont souvent trop hauts et certaines rues sont pavées. Néanmoins, il y aussi des places de parking qui leurs sont réservées,et les plages, qui sont la plus part d'entre elles adaptées, grâce à la création de chemin en bois, qui leur permettent de se balader le long de la mer.Tous les lieux publics doivent désormais êtres adaptés mais certains d'entre eux ont déjà demandé des dérogations, les frais étant trop élevés ou les travaux trop compliqués a effectuer.
Il y a aussi




Lycée Sainte Jeanne d'Arc


 Bâtiment du collège

Ascenseur du lycée, testé par un professeur



En 2012 les travaux du lycée ont pris fin. Il est désormais équipé de trois ascenseurs. Un pour le bâtiment lycée, un  pour le bâtiment collège et un autre qui permet d’accéder au CDI. Maintenant les personnes à mobilité réduite peuvent accéder à tout l'établissement. Il restent néanmoins quelques recoins difficilement accessibles,comme par exemple le couloir qui accède aux petites salles du CDI ou le self.

Les commerces


Ce commerce de proximité est adapté à la venue de personnes en fauteuil roulant, l'entrée est de plein pied, la porte est assez large pour laisser passer un fauteuil. 



L'allée centrale du commerce est elle aussi adaptée au passage d'un fauteuil roulant. Etant un commerce alimentaire, tout ne leur est pas accessible mais la gérante de ce magasin est disponible pour leur venir en aide.

Anthony

Nous avons questionné Anthony, victime d'un accident en 2009 qui est resté paraplégique depuis.

  • Est-ce-que tu penses que le pouvoir public en a fait assez pour ton aménagement?
Il y a encore beaucoup à faire, quand je vais en ville ( Lorient) c'est adapté, par contre en campagne, (Gourin, Le Saint), il y a beaucoup à faire, les commerces ne sont pas accessibles, ni la mairie de ma commune, je ne peux pas y aller sans aide.

  • Est-ce-que tu penses avoir des droits spéciaux en matière d'emplois? 
Non.
  • D'après toi ton handicap pourrait être un frein pour l'embauche pour un emploi?
Oui, mon handicap ne me permet pas d'avoir un emploi,ce serait bien trop compliqué.
  • Il pourrait te faire perdre un emploi?
Oui.
  • Suite à ton accident,tu as eu des difficultés d'intégration?
Oui, pour aller aux concerts, dans la plupart des salles c'est mal organisé même en contactant les organisateurs...La dernière fois on m'a dit qu'il y aurait une passerelle, au final , quand je suis arrivé, il n'y en avait pas, on me place sur le côté, et je ne vois rien...
  • Tu penses être accepté et protégé par la société actuelle?
Accepté oui, protégé je ne sais pas. Ils mettent pleins de choses en place, au niveau des aides à la personne, des aménagements de véhicules,de maisons, mais il y a beaucoup de démarches administratives à faire, heureusement pour ma part, le centre de rééducation m'a bien conseillé.
  • As-tu constaté une amélioration ( pour la création de nouvelles lois pour les handicapé moteurs,ou pour l’aménagement,etc) dans la société depuis ton accident?
Depuis mon accident, je ne sais pas si il y'a eu de grands changements.
  • Penses-tu qu'il y a des efforts à faire? (si oui lesquels)
Je pense qu'il en reste encore à faire dans l’accessibilité. Par exemple; des places de parking handicapé je trouve qu'il n'y en a pas assez. Les trottoirs, les accès administratifs sont mal aménagés... cependant,tout dépend des villes
  • As-tu des aides à domicile?
Oui j'ai le passage d'un(e) infirmier(e) le matin, et je peux disposer si je le souhaite d'une aide à la personne, mais comme j'ai la famille, je n'ai pas besoin.
  • Dans la rue as-tu l’impression d’être mal regardé?
Non je ne pense pas, mais je ne me préoccupe pas de ça, je pense qu'il y a des gens qui ignore tout simplement.
  • As-tu l'impression que tes amis et ta famille te regardent différemment depuis?
Non, concernant les amis, les plus proches sont restés, et ma famille est soudée, il s'occupe de moi.


Aménagements effectués pour Anthony

Rampe pour accéder à sa maison

 Salle de douche

 Salle de bain




 Bureau, adapté à sa hauteur et à la largeur de son fauteuil


Violaine

Nous avons posé des questions à Violaine qui a subi un accident de voiture qui à touché ses jambes assez lourdement ce qui a fait qu'elle à séjourné à Kerpape, un centre de rééducation.

  • Quelle était la raison, qui a fait que tu t'es retrouvé quelques temps en fauteuil roulant ?
Un accident de voiture
  • Comment as-tu vécue cela ?

Au début c'est dur à accepter mais après on s'y fait on a pas le choix.
  • Comment as-tu ressenti le regard des autres personnes vis-a-vis de toi ?

C'est pesant , a chaque fois que tu sors tout le monde te regarde.
  • Portes-tu un regard différent sur les personnes ayant un handicap moteur, après avoir aussi vécu cela ?

Oui , j'arrive plus à me mettre à leur place, et ce sont des gens comme nous.
  • Que penses-tu du centre de Kerpape ?

Je ne peux pas comparer, mais pour moi il est top !
  • Qu'est ce qui t'a marqué, à propos de l’accessibilité  de l'aménagement dans ce centre, pour les personnes en fauteuil ?

Il y a très très peu d'endroits adaptés.
  • As-tu du faire des travaux dans ta maison afin qu'elle soit plus adaptée?

Oui, une rampe dehors pour accéder à ma maison mais si j'avais été plus longtemps il aurait fallut tout refaire vu que je n'avais pas de salle de bain en bas...
  • As-tu eu pour cela, une aide financière ?

Oui.
  • Trouves-tu que les infrastructures étaient adaptées ? Facilement accessibles ?

Pas vraiment.
  • Ainsi que les rues, les centres villes ?

Beaucoup de trottoirs trop hauts,du coup obligée de rouler sur la route
  • Trouves-tu que l'intégration est "totale" ?

Non.
  • Penses-tu qu'il reste des efforts à faire? Au niveau de l’intégration, de l'accessibilité ? Quel efforts par exemple...

Oui, au niveau des trottoirs , beaucoup d'endroits avec des escaliers, des rayonnages trop haut (supermarché), pas de place de parking ou alors peu et souvent occupées ...portes trop étroites etc.

Les aides à domicile



     En fonction des besoins de la personne handicapée ou des demandes formulées par son entourage, différents types d'interventions sont possibles pour faciliter sa vie quotidienne. De nombreux métiers et services relèvent de l'assistante aux personnes handicapées.

 En effet, selon le handicap, les personnes à mobilité réduite peuvent demander l’assistance quotidienne d’une auxiliaire de vie ou une aide ponctuelle pour des actions plus ciblées. Une auxiliaire de vie accompagnera alors la personne handicapée pour accomplir tous les actes essentiels du quotidien : hygiène corporelle, habillage, déshabillage, alimentation, lever et coucher, déplacement dans le logement, accompagnement pour l’exercice d’une activité professionnelle, d’une activité de formation ou de démarches administratives 

L'accompagnement des enfants ou des adultes handicapés dans leurs déplacements, en dehors de leur domicile (promenades, transports, actes de la vie courante), fait également partie de ces services d'assistance. Enfin, ils peuvent aussi recourir à différents types de services qui ne sont pas spécialisés, livraisons de courses, services de bricolages, assistance informatique par exemple
     

Combien ça coûte ?

  • La personne handicapée participe au coût financier du service selon un taux horaire tenant compte de ses ressources.
  • Les personnes bénéficiant d’une aide à domicile peuvent disposé d’aides financières, comme Les aides financières liées au handicap ou Les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH)
Qui contacter ?
  • Ce service est partiellement pris en charge par l'aide sociale. La participation au coût du service est déterminée en fonction des ressources de la personne handicapée. La prestation de compensation peut servir à régler les aides à domicile. Le bénéficiaire peut ainsi rémunérer directement un ou plusieurs salariés, y compris un membre de sa famille.

Le portage des repas à domicile
  • Certains centres communaux d'action sociale (CCAS) assurent la livraison des repas à domicile.
  • Les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD)
  • Si vous avez besoin d'une surveillance médicale mais que votre état ne nécessite pas une hospitalisation, vous pouvez recevoir, sur prescription médicale, des soins à domicile : surveillance médicale, soins de toilette et d'hygiène, kinésithérapie...





Les chiens d'assistance.




Les chiens d'assistance
Ils sont destinés aux personnes souffrant d'un handicap moteur leur imposant de se déplacer le plus fréquemment en fauteuil. Ouvrir et fermer les portes, ramasser des objets, donner l'alerte en cas de problème : les chiens sont capables de répondre à une cinquantaine d'ordres. En effet,des labradors et des golden retrie-vers sont dressés pour répondre à ces ordres. Leur éducation dure deux ans : acheté à deux mois,le chien passe seize mois en famille d’accueil,puis six mois au centre d’éducation. L’association cherche ensuite à « marier » au mieux la personnalité d’un maître et d’un chien,afin qu’ils s’entendent bien pendant leur future vie commune. Le chien rend la vie quotidienne plus facile de par son affection,il facilite également le dialogue avec les autres.
Prenons l’exemple de 2 associations offrant cette aide : Handi'Chien – ANECAH

Pour obtenir un chien ,une personne handicapée doit :
  • Réellement désirer un chien, et faire preuve d'une motivation suffisante pour prendre la responsabilité d'un animal;
  • Avoir un handicap compatible avec la conduite d'un chien;
  • Un bras semi-valide afin de tenir la laisse, caresser le chien et récupérer un objet rapporté;
  • Une élocution compréhensible par le chien, en particulier avec de bonnes intonations;
  • Faire une demande auprès du Bureau National ou de l'un des 2 centres de formation;
  • Remplir un dossier très documenté et passer un entretien d'au moins 2 heures avec un responsable de l'association.
  • Participer à un stage de passation de 15 jours.

Ces associations s'attachent à réaliser l'entretien des personnes handicapées au domicile de celles-ci afin de connaître l'environnement dans lequel la personne handicapée et son chien vivront. Ces entretiens à domicile sont une lourde charge pour l'association, mais contribuent à la réussite de l'objectif poursuivi, grâce à une bonne connaissance du mode de vie de la personne handicapée et éventuellement de son entourage.




Centre Mutualiste de Rééducation et de Réadaptation Fonctionnelle de Kerpape.


Ce centre accueille les jeunes et moins jeunes qui ont besoin de soins,de rééducation et de réadaptation, à temps plein, à temps partiel ou bien même de façon ambulatoire. Les plus jeunes peuvent poursuivre leur scolarité dans le centre, ils sont suivit par un accompagnateur d'éducation et un psychologue.
Le centre prescrit des soins pour les personnes brûlées ayant des affections neurologiques, pour les personnes amputées,pour celles subissant des problèmes orthopédiques, ou bien même pour les personnes victimes de difficultés traumatologiques..
Ce grand centre hospitalier, de plus de 35 hectares en bord de mer, accueille par jour près de 400 patients et en permanence une vingtaine de médecins.


Durant notre visite au centre de Kerpape, dans le but de rentre visite à Violaine, nous avons découvert ce centre hospitalier avec son grand parc extérieur, sa cafétéria où se retrouvent patients, amis, et familles. Nous avons également pu constater l'importance des couloirs où séjournent les patients, nous avons aussi découvert dans sa chambre les aménagements faits pour faciliter la vie courante, comme par exemple les boutons qui ouvrent les portes à distance, les éviers, les douches et les toilettes qui sont plus accessibles et à une hauteur adaptée.

Plan du centre de Kerpape (photo prise sur le site.)

Réponse à notre questionnaire

Nous avons effectué un questionnaire dans notre établissement sur 335 personnes, voici les résultats qui ont été obtenus :


A la question : Pensez-vous que l’on devrait favoriser leur intégration au sein de la société, 94.8% des personnes interrogées ont répondu oui contre 5.2% disant non.


A la question : Pensez-vous que les enfants handicapés peuvent suivre une scolarité dite normale pour l’accès dans les établissements, 73.1% des personnes ont dit que oui, les enfants peuvent suivre une scolarité dite normale, 22.7% ont répondu que non et 4.2% ne se sont pas prononcés.


92.8% des personnes interrogées iraient aider une personne handicapée en difficulté dans la rue alors que 3.0% n’iraient pas.


A la majorité, soit 60.9% des personnes interrogées, ont de la peine pour les handicapés moteurs qu’ils voient, 58.5% ont de la sympathie pour eux, 29.0% éprouvent de la pitié à leur égard, 7.2% les ignorent, 5.4% ne se sont pas prononcées et 1.5% ont un sentiment de dégoût envers eux.




Pour 30.8% des personnes interrogées la manière de vivre des handicapés est moyenne, 26.9% trouvent qu’elle est assez bien, 20.3% pensent qu’elle est bien, 8.4% ne se sont pas prononcées, 8.1% jugent leur manière de vivre médiocre et 5.7% la trouve très bien.


Les personnes interrogées  ayant dit oui à la question : pensez-vous que l’on  devrait favoriser leur intégration au sein de la société, pensent  à  43.5% qu’il faut une bonne accessibilité dans tous les lieux et 43.3% trouvent qu’il faut que leur handicap soit accepté dans de nombreux milieux.


63.9% des interrogés ne connaissent pas la loi de 2005 concernant l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.


A la question : Trouvez-vous qu’il y a eu du changement effectué depuis l’exécution de la loi de 2005, 48.1% des personnes trouvent qu’il y a eu du changement alors que 33.1% pensent qu’il n’ y en a pas eu.



Lors de notre questionnaire,  57.6% étaient des hommes, 39.7% étaient des femmes.



Quand nous avons demandé quel était le mot qui pour eux définissait le mieux le handicap moteur, le mot qui est revenu le plus souvent est « fauteuil », ensuite  le mot « roulant » a été cité 54 fois, celui de « difficulté » est revenu 21 fois, « mobilité » 13 fois, « réduite » a été dit 12 fois et « physique »  10 fois.


Selon 52.2% des personnes interrogées, les structures sont moyennement adaptées pour les handicapés moteurs, pour  15.2% c’est assez bien adapté, 13.7% pensent que c’est médiocre, 11.0% trouvent que c’est plutôt bien,  selon 2.7% c’est très bien et  5.1% d’entre eux n’ont pas d’avis.


Pour 35.8% des personnes qui ont répondu à notre questionnaire, les infrastructures sont bien adaptées pour le handicap moteur dans les lycées, selon 25.7% c’est assez bien contrairement à 22.7% qui pensent que c’est moyen. De plus, 9.3% trouvent que c’est très bien adapté et 4.5% ne se sont pas prononcés.


Selon 42.1% des interrogés, les infrastructures sont moyennement adaptées dans les lieux publics, 26.9% trouvent que c’est assez bien, 14.6% pensent que c’est bien alors que 9.3% disent que l’adaptation dans les lieux publics est médiocre.